
Qu’est-ce que le Breathwork ?
Le Breathwork est une pratique de respiration consciente qui utilise des techniques spécifiques pour favoriser le bien-être physique, émotionnel et mental.
Contrairement aux exercices respiratoires ordinaires, il permet d’accéder à des états de conscience plus profonds, de libérer les tensions et de réguler les émotions.
Issu des traditions anciennes de Chine, d’Inde, du Japon et du Tibet, le Breathwork combine des pratiques millénaires et des approches modernes pour réduire le stress, l’anxiété et la fatigue, tout en augmentant la clarté mentale et le sentiment d’équilibre intérieur.
Il s’agit d’un outil puissant et accessible à tous, qui peut être intégré à la vie quotidienne pour retrouver calme, vitalité et connexion à soi.
Comment le Breathwork agit sur le corps et l’esprit
Le Breathwork agit directement sur le corps, l’esprit et les émotions à travers la respiration consciente.
Les effets principaux incluent :
- Augmentation de l’oxygénation cellulaire
- Activation du système nerveux parasympathique
- Production d’ondes alpha favorisant la relaxation
- Diminution de l’activité du cortex frontal (favorisant l’intuition)
- Réduction de la “Default Mode Network” (réseau du moi)
- Libération des tensions émotionnelles
- Équilibre émotionnel et paix intérieure
Bénéfices du Breathwork
- Réduction du stress et de l’anxiété
- Amélioration de la clarté mentale et du focus
- Équilibre émotionnel
- Augmentation de l’énergie vitale
- Amélioration du sommeil
- Connexion corps-esprit renforcée
- Développement personnel et autoconnaissance
Sécurité et contre-indications
Le Breathwork est une pratique puissante mais doit être réalisée dans un environnement sûr, de préférence accompagné.
Il est contre-indiqué pour les personnes souffrant de problèmes cardiaques, d’hypertension non contrôlée, d’anévrisme, d’épilepsie, de glaucome, d’ostéoporose, de grossesse non suivie médicalement ou de troubles psychiatriques graves.
Toujours consulter un professionnel avant de commencer.
Hypnose – Histoire
L’hypnotisme est connu depuis des millénaires, ayant été pratiqué dans diverses civilisations anciennes comme l’Égypte, la Grèce et Rome. Il a également été, et est encore, utilisé par de nombreuses sectes religieuses, même s’il n’est pas toujours désigné ainsi. Cette pratique se retrouve aussi chez les peuples indigènes des Amériques à travers les guérisons effectuées par les chamans.
L’hypnose est devenue plus connue dans le domaine scientifique grâce aux études de Mesmer sur le magnétisme. Bien que ses recherches n’aient pas été acceptées par les universités européennes, ses enseignements se sont répandus dans le monde entier. James Braid, après avoir assisté à une séance de Mesmer en Angleterre, s’est intéressé à comprendre le processus. Il a appris la technique, l’a étudiée et l’a utilisée notamment lors d’opérations chirurgicales du pied plat.
Comme il pensait au départ qu’il s’agissait d’un état de sommeil, il l’a appelée “hypnose”, terme issu du grec hypnos (sommeil). C’est Charcot qui l’a introduite dans le milieu universitaire, bien qu’il croyait que cette technique ne pouvait être utilisée qu’avec des personnes hystériques. Freud a d’abord développé ses travaux à partir de l’hypnose, mais il l’a peu à peu délaissée au profit de la psychanalyse.
L’hypnose revient sur le devant de la scène avec Milton H. Erickson, qui l’a utilisée dans ses traitements psychothérapeutiques et a démystifié sa pratique. Depuis lors, de nouveaux chercheurs se sont consacrés à la comprendre et à l’utiliser au bénéfice de la communauté.
Qu’est-ce que l’hypnose ?
L’hypnose peut être comprise comme un état modifié de conscience dans lequel la personne oscille entre le conscient et l’inconscient. Durant ces moments, les perceptions sont amplifiées, facilitant ainsi les changements nécessaires.
C’est un état où la perception externe diminue : la sensation corporelle peut changer, les sons extérieurs se mêlent aux processus internes.
Selon les objectifs thérapeutiques, on peut induire une transe passive ou active. Dans la transe passive, seul l’hypnotiseur parle, formule des suggestions et facilite l’élaboration intérieure de manière douce et relaxante. Dans la transe active, le patient est amené à entrer en contact avec ses émotions et à les verbaliser. La thérapie se déroule alors dans cet état de transe.
Mythes
De nombreux mythes entourent l’hypnose. Il est important de les connaître avant de s’y soumettre :
Une personne peut-elle être hypnotisée contre sa volonté ? Oui, c’est possible. Entrer en transe est une faculté naturelle que tout le monde possède. Un hypnotiseur expérimenté peut donc induire un état de transe sans que la personne s’en rende compte.
Peut-on rester hypnotisé de façon permanente ? Non. Au pire, la personne peut s’endormir, mais elle se réveillera comme d’un sommeil naturel.
Devient-on dépendant de l’hypnothérapeute ? Non. Le but clinique est d’obtenir un soulagement durable pour que la personne puisse continuer seule.
Peut-on pousser quelqu’un à faire quelque chose contre sa volonté ? C’est très difficile, car le patient rejette naturellement les suggestions contraires à ses valeurs.
Seules les personnes à l’esprit faible sont réceptives à l’hypnose ? Non, tout le monde peut être hypnotisé, bien que certaines personnes répondent mieux aux inductions.
Est-on inconscient pendant l’hypnose ? Dans une transe profonde, il peut sembler que le sujet est inconscient, mais il réagit aux suggestions, ce qui ne se produit pas pendant le sommeil physiologique.
L’hypnotiseur a-t-il des pouvoirs spéciaux ? Non. Il s’agit simplement d’une question d’entraînement et de compétence.
Différences entre l’hypnose traditionnelle, ericksonienne et conditionnelle
L’hypnose traditionnelle utilise des suggestions standardisées selon le symptôme du patient. Elle agit de l’extérieur vers l’intérieur, de manière directive et impersonnelle.
L’hypnose ericksonienne est permissive, individualisée et va de l’intérieur vers l’extérieur. Elle peut être formelle ou naturelle, à travers une “conversation hypnotique” qui dirige l’attention du patient vers son monde intérieur. Le Dr Erickson utilisait les ressources internes du patient et la transe pour les révéler. Pour lui, le conscient correspond à la perception immédiate et l’inconscient regroupe tous les apprentissages de la vie.
L’hypnose conditionnelle s’appuie sur quatre axes :
- Conditionnement interne (physiologique)
- Conditionnement externe (environnemental)
- Déconditionnement des traumatismes
- Reconditionnement des schémas mentaux positifs
Cette approche agit directement sur la libération des charges émotionnelles négatives et favorise la reprogrammation mentale, sans contre-indications.
Utilisation de l’hypnose
L’hypnose peut être utilisée dans de nombreuses situations thérapeutiques, car elle facilite et accélère le processus de traitement.
En thérapie ericksonienne, la conversation hypnotique est souvent utilisée pour stimuler le traitement interne du patient. Dans d’autres cas, une induction formelle, passive ou active, peut être appliquée.
Régression et progression
Dans l’approche ericksonienne, la régression ou la progression (projection dans le futur) diffèrent de la thérapie des vies antérieures.
La régression se limite à la vie actuelle du patient, permettant de revisiter le moment où le traumatisme s’est formé.
La progression, quant à elle, aide le patient à se projeter après la réussite de sa thérapie ou la réalisation d’un objectif.
En hypnose conditionnelle, la régression sert à désensibiliser les traumatismes, tandis que la progression aide à transformer les pensées et comportements limitants.
Quelques considérations
L’hypnose suscite encore aujourd’hui beaucoup de débats. Il existe de nombreuses explications, parfois contradictoires, mais aucune n’est totalement fausse ou vraie.
Ici, je présente simplement ma manière de la comprendre et de la pratiquer.
Le succès d’une psychothérapie dépend toujours de la technique choisie et de la relation entre patient et thérapeute.


